• Ce soir, je reprends, après de longs mois en pause, l'écriture. Je souhaite aussi faire l'expérience d'une pratique régulière, car je n'ai jamais sacrifié à cet exercice.

    Le fait que je n'aie jamais prétendu parvenir à quoique ce soit, vis à vis de l'écriture, a sans doute à voir avec ceci. Mais j'aimerais, dans le même temps, repousser cette idée qu'en me lançant un tel défi, je vise forcément une réussite. J'imagine que c'est que j'espère, secrètement. Pour autant, si cela s'avère être mon seul moteur, je n'irai pas bien loin et je le sais.

    Pour le moment, tout est à faire. J'allais me faire quelques réflexions, ici-même, mais je viens de les censurer. Parce que la question n'est pas là.

     

    Une citation que je trouve parlante, de Thomas Mann, à propos de " l'artiste " :

     

    [...] Comment analyser le profond amalgame du double instinct de discipline et de licence dont sa vocation se compose!

     

     

     La permissivité, le laisser-aller, le labeur ... il y a tant de thèmes qui s'y croisent. Cela nécessite réflexion ... mais c'est surtout cet équilibre impalpable, que chacun, écrivain ou non, devrait tenter d'atteindre. C'est une question aux profondeurs à peu près insondables. On recueille des réponses auprès de deux qui ont donné à voir, une vie entière, tandis que nous avons, nous, à vivre la notre, dans cette attente.

     

     


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    Silence, sur les pages d'un blog.

    C'est autant de papiers, billets qui ne sont pas rédigés, pour le meilleur bien entendu. Silence repris en choeur, sur des pages sans cesse rafraîchies. Toutes les mêmes. D'un sujet à l'autre, alors que les prodigieuses possibilités du Web prennent l'eau, peu à peu, baisser les armes.

    C'est en ne cherchant rien, en n'y cherchant rien, que vient le silence, celui qui vient fermer toutes les portes.

    Rester devant une page comme vide, ainsi. C'est de là que tout part. C'est là que tout ce qui vit vient crever la surface.

     

     

    Est-ce parce qu'il est lourd de promesses, que ce silence nous est si précieux parfois ?

    Et qu'en faire, s'il faut seulement en faire quelque chose ... ?

     

     


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