• Une année de lectures, ça donne ...

     

    Préparer l'enfer, de T. Di Rollo.

    http://aussenwelt.eklablog.com/l-envers-du-decor-vu-par-thierry-di-rollo-a41425325

     

    Obsidio, de Johan Héliot.

    http://aussenwelt.eklablog.com/obsidio-de-johan-heliot-a48854864

    Le Chateau, de Franz Kafka. Une note un de ces jours.

     

    Lettre au père, de Franz Kafka.

    http://aussenwelt.eklablog.com/lettre-au-pere-franz-kafka-a46089666

     

     

    Dans la forêt de Bavière, de Adalbert Stifter

     

     

    La moustache, de Emmanuel Carrère

     

     

    Les chiens de garde, de Paul Nizan. Une charge contre le monde de la philosophie institutionnelle, au début du XXème siècle. Pamphlet à visée "politique", bien que sous ces termes, le recul critique semble prendre un peu trop d'ampleur au regard d'un message des chiens de garde dont la radicalité a tout simplement de quoi sidérer. Un livre dont les prises de position m'ont durablement affecté, et convaincu, souvent, dans leur implacable rigueur. Serge Halimi, rédacteur en chef du Monde Diplomatique, s'en est récemment inspiré pour écrire un petit essai, et participer à l'écriture d'un film, Les nouveaux chiens de garde. Dénonçant ainsi tout un monde de spécialistes, journalistes et autres chiens de garde, donc, prompts à aboyer lorsque l'ordre établi se trouve menacé, il nous somme de nous tenir éveillés, et de considérer d'une oreille méfiante les saintes paroles du libéralisme, ou de tout système en place pour le faire court ; système dont il voudrait démontrer qu'il est systématiquement servi, de façon plus ou moins occulte, par une armada de co-optés, co-opteurs.

    On est ici loin d'une sorte de théorie du "complot" : la force d'un tel système est qu'il dispose de béquilles institutionnelles, et de prêcheurs convenablement rémunérés par leur position.

     

     

    Klosterheim, de Thomas de Quincey (avec une note rageuse qui sera remplacée par une autre, le jour où je l'aurai relu ...)

    http://aussenwelt.eklablog.com/mauvaise-humeur-ou-klosterheim-de-t-de-quincey-a47090105

     

     

    Les souffrances du jeune Werther, de Goethe

    http://aussenwelt.eklablog.com/les-souffrances-du-jeune-werther-a57665669

     

     

    Dublinois, de James Joyce

    http://aussenwelt.eklablog.com/dublinois-a47130297

     

     

    La Garden Party, de Katherine Mansfield

    http://aussenwelt.eklablog.com/-a46446089

     

    Katherine Mannsfield ou le rêve inachevé, de Joseph Giudicelli

     

     

    Le dernier des Valerii, de Henry James

    http://aussenwelt.eklablog.com/une-petite-lecon-de-fantastique-a54597075

     

    Les chants de Maldoror, de Lautréamont. En reparler plus tard, probablement.

     

     

    L'espace littéraire, un essai sur la création littéraire, très intéressant.

     

     

    L'eau et les rêves, un essai sur la création littéraire associée à une "typologie" ou "dominante" élémentaire, de Gaston Bachelard. Méditations sur la qualité des différents imaginaires rencontrés, tentative d'assimiler certains grands noms, Poe, Rilke ... à ces

     

    Coeur saignant d'amour, une pièce de Don Delillo. Le thème en est, de prime abord, l'euthanasie. C'est le père que l'on doit choisir ou non de "débrancher". Il était peintre, grand "amateur" de femmes ; il vit en plein désert, et dans cette histoire, aucun représentant du monde médical. Les personnages ont le choix, ont le pouvoir ; et malgré cela, ou peut-être à cause de cela, ils ne peuvent se remettre entre les mains d'aucun spécialiste, ni d'aucune loi, ou autorité morale. Les voici donc seuls, débattant, s'affrontant pour faire entendre leur vérité quant à cette insondable question. Autour de l'homme, se sont rassemblés sa dernière et jeune conquête, une de ses anciennes maîtresses, ainsi que son fils, devenu adulte. Beaucoup de choses dans cette pièce de Don Delillo.

     

     

    Un peu de "La vallée du temps profond", de Michel Jeury. Ce recueil de nouvelles a l'avantage de faire découvrir l'auteur sous de multiples facettes. Je suis toujours un néophyte absolu en SF, mais M. Jeury ne doit pas être considéré sous ce seul prisme du genre. C'est avant tout un auteur à lire, un univers également, une direction.

     

    Un peu de relecture des Filles du feu, de Nerval. Toujours autant de densité, de fascination à lire Nerval. Un auteur dont l'alchimie me dépasse, comme tant d'autres. 

     

    Commencé et lâché "Monsieur", un roman érotique de Emma Becker. QUalités d'écriture indéniables en certain endroits ; la jeune fille a 20 ans en l'écrivant. Mais au final, rien qui ne me donne envie d'aller au bout de cette aventure. Le roman érotique n'est peut-être pas fait pour moi, ou peut-être pas celui-là, plutôt.

     

     

    A la colonie disciplinaire, recueil de nouvelles de Franz Kafka. Désarmant. Kafka est désarmant. Je ne ressors pas de chez lui émerveillé, acquis à sa cause, mais ébranlé par l'opacité de son écriture, par les acquis imaginaires, moraux de sa vie, et par la restitution qu'il peut en faire, semble-t-il d'un seul trait, aussi assuré que peut l'être la voix du conteur. L'objet même de cette écriture nous échappe souvent, souffre d'être enfermé dans une seule et simple interprétation ; plutôt que de me lancer sur des chemins hasardeux, je préfère simplement dire que c'est " à lire ".

     

     

    Les années difficiles, journal de Henry Bauchau.

    http://aussenwelt.eklablog.com/les-annees-difficiles-de-henry-bauchau-a58717109

     

     

    Fille noire, fille blanche, de Joyce Carol Oates. Un livre qui m'a bien plu, dont je ferais peut-être un billet plus tard.

     

     

    Dans la café de la jeunesse perdue, le premier Modiano que je lis. Une bonne surprise, très douce-amère. Voilà bien longtemps qu'un roman ne m'avait pas semblé aussi puissamment empreint de langueur, et de mélancolie. Il y a une véritable alchimie à l'oeuvre.

     

    Grosse moitié de Considérations d'un apolitique, de Thomas Mann. Ou le récit, par l'auteur, de sa révolte contre les valeurs ultimes professées par le progrès et la "Démocratie", telle que les ennemis de L'Allemagne au matin de la première Guerre Mondiale la glorifient. Assorti de reflexions sur la nature du peuple allemand, sur l'expérience faite, au cours des derniers siècles, de son humanité.

    Beaucoup de choses à dire sur ce livre. Les propos sont passionnés, et passionnants. Ils résonnent tristement à nos oreilles lorsque l'on en fait un résumé trop hâtif, car ils se heurtent, bien sûr, à l'acception moderne du mot "démocratie" ; comment peut-on refuser ses lumières, s'opposer à ce projet ? Ceci nécessite un bond en arrière, dans l'histoire, et dans l'histoire de la pensée allemande probablement. Car Thomas Mann en est un exégète appliqué, et je le répète, passionnant. Les Considérations résonnent d'autant plus tristement, une fois encore, quand on pense à la seconde guerre mondiale, et au basculement de l'Allemagne dans une époque pleine d'ignominies.

    Thomas Mann a aussi écrit là-dessus, mais ce n'est pas le propos de ce livre-là.

     

     

     

    Fermina Marquez, de Valéry Larbaud. Histoires d'adolescences, début de XXème siècle, et l'émoi amoureux de tout une cour de lycée pour une jeune sud-américaine, arrivée en France il y a peu avec sa riche famille. Un roman assez léger, mais au charme certain.

     

    La presqu'île, de Julien Gracq. Un billet un de ces jours.

     

     

    Souffre jour, de Mathieu Gaborit. L'idée était de découvrir l'auteur : la version de bibliothèque que j'ai eue entre les mains était une des premières éditions Mnémos. J'imagine que les versions que l'on trouve aujourd'hui ont été ré-écrites, remaniées ... de très bonnes choses dans cet opus, mais une sensation de "feu au cul" (désolé) dans l'écriture. Y'avait-il un nombre de signes imposé ? Des contraintes que j'ignorerais ? Je ne pense pas, simplement, l'édition de fantasy n'en était qu'à ses débuts, et M. Gaborit écrivait peut-être très vite ... on sent, quoi qu'il en soit bien évidemment, que le talent est là. 

    Medieval Superheroes, de Olivier Boile. Un billet dessus, prochainement.

    Y revenir, de Dominique Ané. Le chanteur se livre à une petite virée introspective. Son enfance à Provins, sa "voie". Intéressant, mais je ne suis pas sûr que ma lecture aie été si efficace et concentrée que ça.

    Relecture de La guerre des gymnases, de Cesar Aira.

     

     

    C'est peu, décidément très peu. Temps de cerveau disponible, désir, les journées courtes, l'équation est à peu près impossible à résoudre ...

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